
Chromatographie
Cette technique est basée sur la différence de solubilité d’une substance dans deux phases, l’une stationnaire liée au support, et l’autre mobile, liée au solvant. Grâce à la chromatographie il est possible d’analyser un mélange, de vérifier si une substance est pure et de reconnaître les constituants d’un mélange par comparaison. Les substances solubles migrent plus vite et plus haut que les substances moins solubles. Le solvant s’élève par capillarité le long du support et entraine avec lui les différents constituants du mélange analysé.
Exemple : méthode de dépistage de l’EPO par analyse de l’urine par chromatographie.
Il y a très peu d’EPO dans l’urine. Il faut donc tout d’abord concentrer l’urine pour ramener l’EPO à un taux analysable, puis, différencier les deux formes d’EPO grâce à leurs charges électriques. Elles vont être séparées par un champ électrique et ne migreront donc pas au même endroit. On obtient alors une image chromatographique qui nous montre la position de l’EPO après sa séparation dans le champ électrique. Le danger de travailler sur un concentré d’urine est qu’il y a beaucoup d’autres protéines n’ayant rien à voir avec l’EPO et qui sont parfois un million de fois plus concentrées que l’EPO.
Voici l’image d’un test de dépistage de l’EPO dans l’urine d’un individu :
Dans le cas d’une analyse positive, la fédération ou l’AFLD informe le sportif de manière confidentielle de la positivité de son contrôle. Une procédure disciplinaire est alors mise en œuvre. Le sportif est informé qu’il peut dans un délai de cinq jours demander, à ses frais, une seconde analyse. Il peut alors désigner un expert qu’il souhaite voir assister à cette analyse de contrôle. Le sportif peut être présent dans les locaux du laboratoire, assisté s’il le souhaite d’un avocat.
